Casseroles et chiffons

Comment  vous ne savez pas ce qu'est le G.I.E.? Le Grand Inventaire Extraordinaire organisé par Tambouille. Voilà ce que c'est!

Vous trouverez toutes les explications là:

Et voici mes cinq objets les plus précieux (enfin, c'est relatif...).

Vous pouvez cliquer sur la photo...

S'ils me sont précieux, c'est surtout pour leur utilité!
- Le coupe et vide-pommes fait gagner du temps et surtout donne de beaux morceaux, bien réguliers. Pour les tartes, c'est bien pratique.
- La râpe à gingembre a bien vingt ans... Mais elle me sert assez souvent et est vraiment idéale pour cet usage.
- Le pique-oeufs est in-dis-pen-sable si on ne veut pas se retrouver avec des oeufs durs explosés! Il suffit de percer la petite poche d'air et c'est tout.
- Pour l'ouvre-bocaux, c'est un vieux vieux truc que j'utilise presque tous les jours (on ne mange pas que des conserves...).
- Et quant à la cuiller à sucrer les fraises, elle est très jolie, mais totalement inutile! Je ne pense jamais à l'utiliser...

Quant à mon truc le plus inutile et que je n'ai pas photographié, c'est un pèle-pommes trancheur. Il est d'un mal pratique!!! et en plus, il est laid.

L'un de mes poètes préférés est François Villon, si ce n'est LE poète. Et la poésie que je préfère est certainement la Ballade des menus propos, que je vous propose de dé- ou redécouvrir ici.

Je congnois bien mouches en let*,                         *lait


Je congnois à la robe l'homme,


Je congnois le beau temps du let*,                         *laid


Je congnois au pommier la pomme.


Je congnois  l'arbre à v(e)oir la gomme,


Je congnois quand tout est de mesmes,


Je congnois qui besongne ou chomme*                 *chôme


Je congnois  tout, fors que* moy mesmes.             *hormis




 

Je congnois pourpoint au colet,


Je congnois  le moyne à la gonne*,                        *robe


Je congnois  le maistre au varlet,


Je congnois au voille la nonne,


Je congnois quant pipeur* jargonne,                      *un trompeur


Je congnois fols nourris de cresmes,


Je congnois le vin à la tonne,


Je congnois  tout, fors que moy mesmes.






Je congnois cheval et mulet,


Je congnois leur charge et leur somme*,              *fardeau


Je congnois Bietris et Belet,


Je congnois get* qui nombre et somme,              *jeton


Je congnois vision et somme*,                             *sommeil


Je congnois la faulte des Boesmes


Je congnois le povoir de Romme,


Je congnois  tout, fors que moy mesmes.



Prince, je congnois tout en somme,


Je congnois coulourez et blesmes,


Je congnois Mort qui tout consomme*,                 *détruit


Je congnois  tout, fors que moy mesmes.



N'est-ce pas superbe ?

Suite à la visite faite chez "Attention travaux", dans sa rubrique du 9 octobre, il m'est revenu que moi, c'est le verbe "s'esbigner" que je recherchais dans ma mémoire depuis trois semaines au moins. Et puis là, hier soir, plof, en plein milieu d'un repas entre amis (même pas bien arrosé le repas, cause régime...), il est reviendu. Sans raison. Sans aucun rapport avec la conversation du moment. Je suis bien contente de le revoir. C'est un verbe qui n'est plus guère utilisé, que la plupart des gens ont oublié et qu'il n'est pas facile de placer dans la conversation, n'est-il pas?

Je me vois mal dire à mes amis, à la fin du repas: "Bon, très chers, il est temps que nous nous esbignions". Je ne crois pas qu'il s'agisse là d'un mot tout à fait politiquement correct. Il n'est plus usité, quel dommage !

Et vous, vous en connaissez des mots qui vous plaisent et que l'on n'utilise plus?

je suis reviendue... Après trois mois de mon dur, très dur labeur, me voilà de retour à la maison.

Et là, juste l'avant-veille de notre migration, qu'arrive-t-il??? je vous le donne pas en trois, ni en quatre ni en cinq, mais en un mot: cambriolage. Oui, nous avons été cambriolés. Drôle d'impression. Savoir que les voleurs ont vu tout mon binz... ça ne me plaît pas vraiment. Mais en même temps, ces cochons auraient bien pu faire le ménage et le rangement. C'est vrai, ça, quoi quand même... Ils ont laissé tel quel tout le "b....el" qu'il y avait dans mon bureau et dans la chambre du fond... Et il y avait tellement de bazar qu'ils n'ont même pas vu ce qu'il y avait de presque sous leurs yeux. La lettre volée d'Edgar Poë, ça ne vous rappelle rien???

Par ailleurs, ils n'ont pas pris grand chose par rapport à tout ce qu'ils auraient pu voler. Donc, c'est beaucoup plus moral que financier... Dans un sens, heureusement... Mais il n'est pas dit que nous retrouvions grand chose... C'est dommage, surtout pour tous les bijoux de ma fille.

Je continuerai donc à laisser mes chantiers dans - presque - toutes les pièces... En espérant qu'ils ne reviennent pas de sitôt tout de même... et qu'ils seront pris avant de pouvoir revenir.

A gauche, un petit brin de basilic, qui avait fait des radicelles et que j'ai repiqué (il vient de ma "petite" soeur L., puis, dans le même bac, un plant de menthe qui est déjà bien vigoureux. Ensuite un pot de violettes (qui vient du côté de Ponte Leccia), puis une plante grasse, encore un pot de violettes. A droite, un cassis (il en faut deux paraît-il...). Les violettes commencent à souffrir de la chaleur... Je les arrose souvent mais le climat d'ici n'est peut-être pas pour elles...

Heureusement que personne ne compte sur moi pour les plantations de tomates, aubergines, melons, etc. (cette année, pas de courgettes : décision des grands chefs). Je veux bien récolter, pas semer... Tout ça est en bas, dans la plaine.

d'une fenêtre à l'autre, de la mer à la montagne.

Ah bon, y a de la poussière ? Où ça ?

Au fait, vous avez trouvé les boutons de mon chemisier ?

Allez donc faire un petit tour par là...

http://www.storewars.org/flash/index.html

et interdiction de se moquer...

Bon, manquent les boutonnières, les boutons et l'ourlet de la base. Le plus difficile, quoi !

Sur l'envers, on voit mieux la construction, non ?

Et porté (ça y est, il est terminé), il n'est pas mal non plus, n'est-il pas ?